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France-Algérie : La cicatrisation culturelle

Dans le cadre de l'inauguration de l'exposition « Made in Algeria » au Mucem, la délégation du ministère de la culture Algérienne avec à sa tête le ministre de la culture Azzedine Mihoubi on fait le déplacement pour inaugurer cette exposition en compagnie de Madame Fleur Pellerin , ministre de la culture et homologue en France.

Exposition traitant largement de la période coloniale en Algérie, À travers des archives des maquettes, des tableaux et de nombreuses cartographies relatant l'histoire de l'Algérie par la cartographie et son rôle, majeur, dans le récit historique de l'ancienne colonie française.

L'exposition créer un réel engouement en France, particulièrement ici sur Marseille, ou réside une forte communauté algérienne, appelé même 49eme wilayas, en raison du nombre important de ses ressortissant algérien.

Avec cette exposition ,la France semble décidé a tiré un trait sur le passé colonial en Algérie afin d’aller de l’avant mais « sans jamais oublier cela » tout en travaillant de façon étroite entre les deux pays pour un avenir commun, relate Madame la ministre de la culture Fleur Pellerin ;

A suite d'une visite guidée au sein de l’exposition, tout au long du parcours, "on montre bien comment les artistes ont subjectivé le territoire en faisant des peintures montrant des étendues illimitées, inhabitées et vastes", détaille Zahia Rahmani co-commissaire de l’exposition.

Mme Pellerin s'est réjouie du "dialogue jamais aussi solide ni aussi intense" entre les deux pays, qui "ont choisi de le densifier par nos coopérations culturelles, en particulier dans le secteur du livre, du cinéma, de l'audiovisuel et du patrimoine".

A la fin de cette visite, je me suis empressé d'interpeller Monsieur le ministre de la culture Azzedine Mihoubi quant à ses ressentis vis-à-vis de cette exposition et son analyse quant aux relations entres les deux pays notamment dans le domaine de la culture, secteur qu'il exerce au quotidien dans le cadre de sa fonction.

Il à laisser paraitre une pointe de regret au sujet de l’avancement des relations franco algérienne post-colonial, notamment à travers la culture.

Il m’a fait savoir que la culture est une brèche privilégié pour aller de l’avant avec la France, sans jamais oublier le passé, mais en l’utilisant comme force et levier pour l’avenir.

Il s'est aussi félicité que la question de l'histoire et de la mémoire, souvent abordée sous l'angle politique, "trouve son écho aujourd'hui auprès notamment des élites culturelles des deux pays".

M. Mihoubi s'est également réjoui de cette coopération. Et n'a pas exclu que l'exposition puisse se tenir en Algérie: "il y a des oeuvres qui méritent d'être vues par le public algérien", a-t-il estimé.

Je me réjouis qu'une telle exposition puisse avoir lieu ici sur Marseille notamment pour que la communauté franco-algérienne puisse avoir connaissance du passé colonial historique des deux pays, À travers ce type d'exposition la France semble bien déterminer à parler de son histoire, même s’il n’est parfois pas tout rose, mais c’est comme cela que l’on avance a mon sens.

J’espère également retrouver une telle exposition en Algérie, car on construit un grand future, en assimilant son passé et en l’utilisant comme force et moteur de motivation et d’émancipation pour l’avenir.

Hamza Abdelhamid 21/01/2016

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